Étude de cas : refonte d’un blog

Première 'Étude de cas' : la refonte de ce blog. Vous le savez, une refonte ne s'improvise pas. Dans cet article, vous me suivez pas à pas depuis la genèse de la refonte jusqu'à sa mise en ligne.

Cet article prend 14 minutes à lire et comporte 3299 mots.

Vous l’a­vez cer­tai­ne­ment remar­qué, le blog Tout sur WordPress vient de faire peau neuve. Après une refonte début décembre 2018.

Donc à peine de deux mois entre ces deux refontes. Mais cette fois-ci, ce n’est pas un simple relooking. 

Certains articles com­men­çaient à dater, leur conte­nu n’é­tait plus d’ac­tua­li­té. Et j’ai remar­qué cer­tains bugs mineurs sur le thème pré­cé­dent, Voice. Oh, rien de bien méchant, mais je suis plu­tôt perfectionniste.

Quand je dis rien de bien méchant… je suis quand même gen­til. J’ai dû reve­nir à PHP 7.2 parce que cer­taines exten­sions plan­taient en 7.3 (ce n’est pas dra­ma­tique non plus), et le menu pour mobile plan­tait lamen­ta­ble­ment (c’est déjà plus déran­geant). Et tout un ensemble de petits détails qui me fai­saient râler à chaque fois que je pas­sais sur le blog.

D’où ma déci­sion d’une refonte com­plète. Mais une refonte, ce n’est pas l’af­faire de cinq minutes, j’en ai déjà par­lé sur ce blog.

Voyons donc com­ment s’est dérou­lée la refonte, depuis la réflexion jus­qu’à la mise en ligne.

Cet article ouvre une nou­velle rubrique, les Études de cas. Des cas pra­tiques, ren­con­trés au fil du temps dans mon acti­vi­té pro­fes­sion­nelle (ou per­son­nelle). Il y en aura d’autres, déjà en pré­pa­ra­tion (je les rédige au fur et à mesure de l’a­van­cée d’un projet).

La réflexion

Pourquoi avais-je besoin de refondre ou de restructurer mon blog ? 

A mini­ma, je vou­lais chan­ger de thème, en rai­son des bugs dont je vous ai par­lé dans l’intro.

En reli­sant cer­tains articles, je me suis aus­si aper­çu que cer­taines exten­sions par exemple n’é­taient plus main­te­nues. Ou que cer­tains thèmes n’a­vaient pas été mis à jour depuis près de deux ans. Voire même sup­pri­més. Une révi­sion s’im­po­sait donc.

Était-ce le bon moment pour lancer la refonte ?

Deux mois, c’est peu. Une refonte s’im­po­sait-elle vrai­ment ? La déci­sion a été prise assez rapi­de­ment : je n’al­lais pas pat­cher le blog, un simple lif­ting n’ayant pas un grand inté­rêt. Moment ou pas moment… le blog tel qu’il était ne me conve­nait pas, la refonte pré­cé­dente n’a­vait pas été une réussite.

J’allais effec­tuer une refonte com­plète. Thème, exten­sions, contenu…

Qu’est-ce que j’attendais de cette opération ?

En pre­mier lieu, je vou­lais un blog à jour et qui ne plante pas, tout sim­ple­ment. Plus rapide, plus simple, plus agréable à parcourir.

Je vou­lais aus­si me débar­ras­ser de l’an­cien édi­teur de WordPress, et pas­ser tous mes articles sous Gutenberg. Pour ne pas avoir des exten­sions pour chaque édi­teur, celles de l’é­di­teur clas­sique de WordPress étant appe­lées à ne plus être main­te­nues, à plus ou moins long terme. Pour ne pas avoir un vrai caphar­naüm à gérer aussi.

Entre les exten­sions indis­pen­sables (SEO, sécu­ri­té, GPRD, ges­tion de l’ad­mi­nis­tra­tion…), celles pour Gutenberg et celles pour le construc­teur de page, j’en ai déjà une cin­quan­taine à gérer. Si je dois en plus gérer celles qui ne servent qu’à main­te­nir en ligne les articles déjà rédigés…

De quelles nouvelles fonctionnalités avais‐je besoin pour atteindre mes objectifs ?

En fait, il ne s’a­gis­sait pas à pro­pre­ment par­ler de nou­velles fonc­tion­na­li­tés, j’a­vais sur­tout besoin de retrou­ver pour Gutenberg les fonc­tion­na­li­tés que j’a­vais avec l’an­cien édi­teur. Pas si simple. J’ai d’ailleurs dû faire l’im­passe sur cer­taines d’entre elles. Je sur­vi­vrai, le blog aus­si 😉 Enfin, j’espère !

Et puis… une petite idée, sor­tie tout droit de je ne sais où, a fait son bout de che­min : j’ai déci­dé de pro­fi­ter de la refonte pour mettre en ligne mes pres­ta­tions. Donc une bou­tique en ligne, des abon­ne­ments et une inter­face de réser­va­tion pour le coa­ching et le déve­lop­pe­ment [ la par­tie bou­tique a été sup­pri­mée depuis ].

Et quelles sont les fonctionnalités dont je n’avais plus besoin (inutiles ou contre-productives) ?

En consul­tant mes sta­tis­tiques, je me suis aper­çu que la lec­ture des articles via les Instant Articles de Facebook et au for­mat AMP ne consti­tuait qu’une infime par­tie de mon lec­to­rat, moins de 0,1%. C’est à dire que j’a­vais à peine une page sur mille consul­tée dans ces deux for­mats confondus.

Par contre, pour chaque page char­gée, je per­dais plus de 250ms en temps de char­ge­ment du pixel Facebook.

Exit donc les for­mats AMP et Instant Articles, exit éga­le­ment le pixel.

Je ne suis pas un grand com­mu­ni­quant, ce qui joue pro­ba­ble­ment dans le peu de lec­teurs venant des réseaux sociaux. Mais il faut aus­si prendre en compte le conte­nu des articles de ce blog : ce sont des articles tech­niques. Ce que j’ai remar­qué pour mon blog n’est pas une géné­ra­li­té, chaque blog a un lec­to­rat qui lui est propre, qui a des habi­tudes de lec­ture bien à lui, en fonc­tion du conte­nu, de la pré­sence de leur auteur sur les médias sociaux, etc.

Quels sont les points annexes que je peux changer ou améliorer (autant profiter de la refonte) ?

À effec­tuer cette refonte, je vou­lais aus­si me débar­ras­ser de mon construc­teur de page, WPBakery Page Builder, pen­dant long­temps four­ni à titre de bonus par bien des thèmes sur Themeforest. Et pas­ser à Elementor, que j’a­vais eu l’oc­ca­sion de tes­ter et d’ap­pré­cier sur quelques sites clients et sur ma page perso.

Je ne vou­lais plus non plus de l’ex­ten­sion de light­box PhotoSwipe Masonry, dont je me ser­vais pour affi­cher en taille réelle mes cap­tures d’é­cran. Son ren­du n’é­tait pas opti­mal, peut-être en rai­son d’une incom­pa­ti­bi­li­té avec une autre exten­sion, ou d’une inté­gra­tion impar­faite. Les cap­tures d’é­cran sont lisibles sans qu’on ait à les agran­dir, tant qu’elles ne sont pas inté­grées dans une gale­rie et donc de taille réduite.

De même, je vou­lais m’af­fran­chir de Yoast SEO, excellent dans son domaine mais dont l’in­ter­face me rebu­tait, et qui de plus était truf­fé de publi­ci­tés pour les pro­duits et les for­ma­tions Yoast.

Et pour finir, je vou­lais tout ras­sem­bler sur le domaine prin­ci­pal, je ne vou­lais plus avoir à gérer le blog à part. Ou ma page per­so à part du blog, c’est comme vous voulez 😉

La rédaction du cahier des charges

Ayant déci­dé de tout revoir, thème, exten­sions, articles, struc­ture… j’a­vais besoin d’un crayon et d’une feuille — en fait, j’ai eu besoin d’un stock de papier assez impressionnant !

Finalement, j’ai déci­dé de ne pas tou­cher à la struc­ture géné­rale. De chan­ger la caté­go­rie de quelques articles, de les renom­mer, mais rien de bien important. 

Mais j’ai repen­sé à la migra­tion pré­cé­dente dans laquelle j’a­vais per­du en réfé­ren­ce­ment à cause de liens morts. J’ai donc pris en compte la redi­rec­tion de chaque page, de chaque article. Et la page d’er­reur 404.

J’en ai d’ailleurs pro­fi­té pour rédi­ger un article sur ce sujet, Gérer l’er­reur 404. Et j’ai créé ma page 404 per­son­na­li­sée. Plus une page d’er­reur 410 pour les articles sup­pri­més. Et enfin, un article pour les erreurs 406 et 418 (du pro­to­cole HTCPCP).

Avant de pas­ser à la refonte elle-même, j’ai éga­le­ment effec­tué une sau­ve­garde com­plète du blog en uti­li­sant Duplicator Pro.

Sauvegarde qui m’a ser­vi à créer un clone pour la phase de refonte, et de sécu­ri­té au cas où j’ou­blie­rais ulté­rieu­re­ment d’ef­fec­tuer une der­nière sau­ve­garde avant mise en ligne.

Les points essen­tiels défi­nis, je suis pas­sé à…

La refonte

L’heure des choix

Le choix du thème

Premier élé­ment choi­si : le thème. Je vou­lais un thème com­pa­tible avec Elementor, j’ai hési­té entre deux thèmes du dépôt WordPress : OceanWP et Astra.

J’ai donc tes­té cha­cun des thèmes avec le site clo­né, pour voir quels étaient les points forts et les points faibles de chacun.

Je me suis déci­dé pour Astra, qui me cor­res­pon­dait mieux, qui cor­res­pon­dait mieux à mon pro­jet, et qui était a prio­ri plus exten­sible. Un choix que je ne regrette pas.

Mais la dif­fé­rence tenait dans un mou­choir. Enfin, un grand quand même. OceanWP, c’est la ber­line, la fami­liale incre­vable qui véhi­cule la famille (parents, enfants, et même grands-parents, tant qu’on y est) à bon port de la côte basque à la Moselle.

Astra, c’est une spor­tive, belle, solide, rapide, fiable, mais pas ter­rible pour ren­trer une famille ita­lienne et faire Paris Nice avec.

OceanWP, on peut tout lui deman­der, de s’oc­cu­per du blog, de la bou­tique, du forum et de la com­mu­nau­té, en étant léger, rapide et res­pon­sive. Bon, il faut pas pous­ser non plus, sans un ser­veur ad-hoc, çà risque de ramer un peu beaucoup.

Astra, c’est pas tout à fait la même phi­lo­so­phie. Si tu veux ins­tal­ler les mêmes fonc­tion­na­li­tés, çà va swin­guer, il n’est pas équi­pé pour. Mais il a d’autres atouts. 

Il veut bien tenir la bou­tique et le blog, mais c’est tout. Enfin, non. Il veut bien s’occuper de e‑learning. Comme quoi…

Et puis, il sup­porte EDD. Ce n’est pas rien. Peu le font. En plus de WooCommerce. Je devrais essayer de les ins­tal­ler tous les deux, ensemble, his­toire de voir si il arrive à les faire tenir dans la même pièce 😉

Astra est conçu un peu à la manière d’un bon fra­me­work, il sup­porte les hooks dans tous les sens. En bas, en haut, à droite, à gauche, au centre et au milieu (le centre et le milieu, faut pas confondre, essayez de faire un <div align="middle" valign="center">, rien que pour le fun).

Avec les modèles per­son­na­li­sés et les en-têtes de page, on a déjà de quoi s’oc­cu­per. Côté per­son­na­li­sa­tion j’ai l’im­pres­sion que c’est un cran au des­sus d’OceanWP.

Le choix de l’extension SEO

Pour la ges­tion SEO, j’ai dans un pre­mier temps por­té mon choix sur Math Rank, de My Theme Shop. Malheureusement, une des fonc­tion­na­li­tés pour­tant annon­cée n’est pas por­tée sous WordPress 5 : le choix d’une caté­go­rie prin­ci­pale quand on affecte un article à plu­sieurs catégories.

Et c’est parce qu’il y avait cette fonc­tion­na­li­té que j’a­vais opté pour cette extension.

Je me trou­vais donc avec des articles consi­dé­rés comme dupli­qués, et pour le réfé­ren­ce­ment, ce n’est pas ter­rible. Après avoir tes­té All in One SEO, j’ai fina­le­ment opté pour une exten­sion bien plus rus­tique : The SEO Framework. Gratuite pour l’es­sen­tiel, et lar­ge­ment suf­fi­sante pour moi.

Les exten­sions SEO n’a­mé­liorent en rien la lisi­bi­li­té de votre site ou sa visi­bi­li­té sur Google, elles vous pro­posent des sug­ges­tions allant dans ce sens. À vous de les appli­quer ou d’en faire fi. Et elles vous pro­posent en sus des outils annexes, comme la pos­si­bi­li­té de défi­nir une caté­go­rie prin­ci­pale, l’in­ser­tion des balises open­graph, la créa­tion d’un plan de site (site­map), d’une des­crip­tion per­son­na­li­sée des­ti­née aux moteurs de recherche… mais ces annexes se trouvent aus­si sous forme d’ex­ten­sions indépendantes.

Le choix des extensions

Il me fal­lait éga­le­ment trou­ver des exten­sions de sub­sti­tu­tion pour celles qui n’a­vaient pas été mises à jour, qui n’é­taient donc pas com­pa­tibles avec Gutenberg, et dont j’a­vais un besoin crucial.

En pre­mier lieu, une exten­sion pour affi­cher le code (PHP, CSS…) que je mets en ligne dans les tuto­riels. Et une exten­sion pour les gale­ries d’i­mages. Je ne vou­lais pas uti­li­ser celle de Jetpack, qui n’est pas com­pa­tible par défaut avec PhotoSwipe. Ça, c’é­tait l’essentiel.

J’avais éga­le­ment besoin d’une solu­tion pour les télé­char­ge­ments offerts, comme le thème enfant de Twenty Seventeen. Là, j’ai fait un com­pro­mis : j’ai gar­dé l’ex­ten­sion, com­pa­tible avec WordPress 5, et pour les liens, je crée des blocs bou­ton aux­quels j’as­signe le lien du fichier à télécharger.

Plus facile en effet de trou­ver une exten­sion pour créer un bloc bou­ton que de trou­ver une exten­sion qui gère les télé­char­ge­ments de pièces jointes et les pré­sente cor­rec­te­ment via Gutenberg. 

L’éditeur est jeune encore, contrai­re­ment à ce que son nom pour­rait lais­ser entendre ?… on ne peut pas s’at­tendre à trou­ver autant de fonc­tion­na­li­tés que pour l’an­cien édi­teur dans les semaines ou les mois à venir.

L’audit des articles

J’ai pas­sé chaque article en revue pour véri­fier la com­pa­ti­bi­li­té des exten­sions avec la der­nière ver­sion de WordPress, la der­nière date de mise à jour des thèmes dans le dépôt, la per­ti­nences des infor­ma­tions déli­vrées (en rai­son de l’in­té­gra­tion de Gutenberg dans le cœur de WordPress par exemple, j’ai déci­dé de ne plus pro­mou­voir les exten­sions basées sur l’an­cien édi­teur, même celles régu­liè­re­ment mises à jour).

Le bilan était assez par­lant : sur 63 articles publiés, cinq étaient frap­pés d’ob­so­les­cence avé­rée, une quin­zaine avaient des sec­tions com­plètes obso­lètes, trois pou­vaient être impor­tés dans l’ar­ticle d’o­ri­gine, lors d’un remaniement.

L’article sur Jetpack par exemple, datait de 2016, et entre­temps, l’in­ter­face avait consi­dé­ra­ble­ment chan­gé. Même si j’a­vais pré­sen­té une par­tie de ces chan­ge­ments dans un second article, ce n’é­tait pas très clair pour le lec­teur. Et ce deuxième article, daté de 2017, n’é­tait plus lui non plus vrai­ment à jour. D’où une réécri­ture com­plète du pre­mier article, et la sup­pres­sion du second.

D’autre part, en consul­tant les stats (WordPress et Analytics), j’ai remar­qué que cer­tains articles n’a­vaient pas reçu une seule visite au cours des six der­niers mois, et moins de cinq depuis leur création.

La refonte elle-même

Il y avait un tra­vail de titan, comme nous allons le voir.

Le changement de thème et d’extensions

Le thème uti­li­sé me sor­tait lit­té­ra­le­ment par les yeux. J’ai donc com­men­cé par ce point. À tant que faire, autant revoir la pré­sen­ta­tion avant de se lan­cer dans les grands tra­vaux. D’autant que chaque thème a ses dimen­sions d’i­mages, à tant que lan­cer Regenerate Thunbnails, autant lui four­nir les bonnes infos.

La mise en place d’Astra s’est dérou­lée sans accroc majeur. À noter que j’ai opté pour la ver­sion Pro, c’est à dire la ver­sion dis­po­nible dans le dépôt WordPress plus l’ex­ten­sion Astra Pro en vente sur le site de l’éditeur.

Je me suis ensuite occu­pé d’ins­tal­ler et d’ac­ti­ver l’en­semble des exten­sions choi­sies. Là, ce n’é­tait pas une par­tie de plai­sir. Certaines exten­sions ne fonc­tion­naient pas cor­rec­te­ment, ou le résul­tat n’é­tait pas celui que l’é­di­teur pré­sen­tait dans sa page de démo, ou elles n’é­taient pas 100% com­pa­tibles avec Gutenberg, et pour finir cer­taines n’é­taient pas com­pa­tibles entre elles.

Mais quelques maux de crâne et quelques litres de café plus tard, j’en suis fina­le­ment arri­vé à bout.

Je pou­vais pas­ser au plat de résistance…

La réécriture des articles

En tout pre­mier lieu, il fal­lait conver­tir en bloc article par article. Chaque article que j’a­vais déci­dé de conserver.

Le relire, et appor­ter les modi­fi­ca­tions néces­saires au niveau du texte et des cap­tures d’écran.

Puis pas­ser dans les blocs pour récu­pé­rer le conte­nu des short­codes et les trans­for­mer manuel­le­ment en blocs.

J’en ai pro­fi­té pour chan­ger l’Image à la Une de chaque article. Je vou­lais un site plus aéré, les images étaient tout sauf aérées.

Je ne pré­tends pas être un artiste, pas même un gra­phiste cor­rect, je fais comme je peux avec mes com­pé­tences tech­niques 😐 Ça y est, c’est dit !

J’ai revu les extraits, les per­ma­liens, le clas­se­ment dans les caté­go­ries, les éti­quettes, créé deux pages (pour les erreurs 404 et 410) avant de m’oc­cu­per de…

La correspondance pour les moteurs de recherche

Mon blog est réfé­ren­cé par Google, il était vital que je conserve au maxi­mum l’a­van­tage acquis en termes de SEO.

Pour évi­ter que les articles sup­pri­més, et ceux dont j’a­vais chan­gé la caté­go­rie prin­ci­pale ou le per­ma­lien ne se trouvent en erreur 404, j’ai uti­li­sé deux exten­sions, Redirection et WP All Import, que je vous pré­sente dans l’ar­ticle Gérer l’er­reur 404.

Je me suis créé un tableau, avec les anciennes URLs et les nou­velles. Pour les articles sup­pri­més, deux possibilités :

  • Si l’ar­ticle a été inté­gré dans un autre article, je redi­rige vers cet article.
  • Si j’ai tout sim­ple­ment sup­pri­mé l’ar­ticle, je redi­rige vers la page erreur 410. J’informe ain­si mon lec­teur que l’ar­ticle n’est plus dis­po­nible, il peut ain­si soit cher­cher un article simi­laire, soit par­cou­rir le blog.

Voilà, j’a­vais tout fait (enfin, a prio­ri), il res­tait quand même quelques étapes, dont…

La création des nouveaux contenus

Vous les avez cer­tai­ne­ment pas man­qués : ils sont acces­sibles depuis le menu avec l’en­trée Prestations, depuis la page d’ac­cueil ou j’af­fiche un sublime encart (appel à l’ac­tion ou Call to Action en anglais), depuis l’en­cart en bas de la majo­ri­té des articles.

Call to Action
Call to Action

J’ai per­son­na­li­sé l’ap­pa­rence de mes pages pro­duit avec Elementor Pro et quelques extensions :

Page Elementor / Produit (WooCommerce)
Page Elementor / Produit (WooCommerce)

J’ai créé une page pour les réser­va­tions (plage horaire pour le coa­ching et jour­née pour le développement) :

Page de réser­va­tion avec Bookly

Et j’en ai pro­fi­té pour tes­ter (et adop­ter) bon nombre de fonc­tion­na­li­tés inté­grées dans Astra Pro. Ce thème est un vrai régal !

Créer des modèles d’en-tête pour une page spé­ci­fique, ou une caté­go­rie, ou un type d’ar­ticle (Post, Page, Custom Post Type) — pour­quoi ne pas per­son­na­li­ser chaque recoin de ce blog ?

Insérer des bloc avant, après, dans le conte­nu, avant l’en-tête, dans le pied de page… sur une page ou une caté­go­rie, mais pas avec telle éti­quette — je m’en suis don­né à cœur joie !

Et j’ai aus­si pen­sé à vous, j’ai rédi­gé quelques nou­veaux articles pour pal­lier les conte­nus sup­pri­més. Un sur l’er­reur 404, un sur un duo d’ex­ten­sions bien sym­pas pour impor­ter et expor­ter tout ce que vous avez sur votre site, celui-ci, écrit au fur et à mesure de l’a­van­cée du projet.

Et comme j’ai inté­gré Bookly ain­si que WooCommerce et ses add-ons (WooCommerce Memberships et WooCommerce Subscriptions) dans quelques pro­jets récents, d’autres articles vont suivre.

Les vérifications

Les articles sont réécrits, les nou­velles URL en place, je reprends chaque article, à tête repo­sée, pour revoir son conte­nu. Je véri­fie chaque règle de redi­rec­tion, pour limi­ter les erreurs éven­tuelles de sai­sie ou les oublis.

Une pre­mière fois, et une seconde le surlendemain.

Il me reste à trans­fé­rer vers le site en pro­duc­tion, mais avant, je vais effectuer…

Les sauvegardes de sécurité

En fait, j’ai créé deux sau­ve­gardes : une du blog dans son état actuel, et une du blog tel qu’il appa­raî­tra après la refonte. Si quelque chose se passe mal, je pour­rais remettre en l’é­tat ini­tial rapi­de­ment, effec­tuer des tests com­plé­men­taires pour trou­ver la source du pro­blème et corriger.

Et main­te­nant, c’est le grand jour, c’est…

Le passage en production

Vu que tout a été véri­fié, revé­ri­fié… tout devrait se pas­ser cor­rec­te­ment. Mais bon, vous le savez vous aus­si, en prin­cipe, çà ne veut pas dire grand chose. Ce qui compte, c’est le fait.

Et le fait est que non, ça ne s’est pas bien pas­sé. Mais alors pas du tout ?

J’avais effec­tué une pre­mière sau­ve­garde post-refonte avec UpdraftPlus. Dans la ver­sion Pro, payante, il y a une option pour migrer un site com­plet. Je l’ai déjà uti­li­sée, et quand il n’y a pas d’ac­croc, c’est génial.

Mais là, j’ai ten­té à trois reprises. À chaque fois, la migra­tion s’est mal pas­sée. À chaque fois, la base de don­nées n’a pas été impor­tée cor­rec­te­ment. Et bien évi­dem­ment, une fois le crash consom­mé, la migra­tion s’est arrê­tée. Donc pas d’ex­trac­tion des fichiers. Nothing. Nenio. Nic. Nimic. Ничего.

Alors j’ai repris mon exten­sion fétiche pour les sau­ve­gardes et les migra­tions, savoir Duplicator Pro. Plus lourd, plus lent, mais que vou­lez-vous, le trac­teur est par­fois utile. Plus lourd, plus lent, mais plus puissant.

Bref, une heure et une sau­ve­garde plus tard, j’a­vais une archive exploi­table de près de 500Mo. Passage en mode console SSH, je vais dans le réper­toire adé­quat, une com­mande bien brute et lourde elle aus­si (il n’y a pas de retour pos­sible) : rm -rf *. Moins de 20 secondes pour un réper­toire aus­si vide qu’un porte-mon­naie après les fêtes.

Dans Filezilla, j’ai tout sim­ple­ment dépla­cé l’ar­chive du réper­toire dans le sous-domaine de déve­lop­pe­ment vers le réper­toire prin­ci­pal de mon site. 3 secondes. Téléchargé puis télé­ver­sé l’ins­tal­leur (installer.php), lan­cé la pro­cé­dure, ren­sei­gné les champs de sai­sie. En 5 minutes chro­no le site était en ligne.

Après la refonte

Voila, le site est effec­ti­ve­ment en ligne, j’ai véri­fié que chaque article soit bien consul­table, que chaque redi­rec­tion fonc­tionne comme il se doit, et à en croire les stats Google Analytics, tout s’est bien pas­sé, en définitive !

Et main­te­nant ? Maintenant, j’at­tends de voir… la nou­velle ver­sion va-t-elle autant « plaire » (aux lec­teurs, et à Google) que la pré­cé­dente ? Les stats me le diront, mais il est encore trop tôt pour le dire — même si j’ai déjà des retours positifs.

En atten­dant, je veille, au cas où je trou­ve­rais une régres­sion sur un point quel­conque (per­sonne n’est à l’a­bri, et même en véri­fiant et revé­ri­fiant, un oubli n’est pas impos­sible). Je peau­fine ma page d’ac­cueil. Je ter­mine cet article.

Même si quand on blogue, on n’a jamais (vrai­ment) terminé.

Et vous, avez-vous une expé­rience de refonte à par­ta­ger ? Et que pen­sez-vous de cette nou­velle ver­sion du blog (la cin­quième en trois ans) ?

2 réflexions sur “Étude de cas : refonte d’un blog”

  1. Je n’ai pas connu l’an­cienne ver­sion mais celle-ci est vrai­ment inté­res­sante à mon goût, simple, effi­cace on trouve faci­le­ment ce que l’on recherche.

    1. Merci Charlie ! Visuellement l’an­cienne ver­sion (la v4) n’é­tait pas très dif­fé­rente. Les temps de télé­char­ge­ments étaient par contre plus longs, et il y avait tant de bugs dus au thème prin­ci­pa­le­ment, que l’ex­pé­rience uti­li­sa­teur en était affectée.

      Un exemple : sur mobile, le simple fait de cli­quer sur le « ham­bur­ger » du menu rame­nait en page d’ac­cueil. Autrement dit, pas de navi­ga­tion pos­sible. Plutôt ennuyeux… D’où le choix d’un thème plus léger et plus fiable.

      Ceci-dit, plus j’a­vance dans le déve­lop­pe­ment de mon thème enfant (i2019), plus j’ai envie d’en habiller mon blog. La v6 n’est pour­tant pas au pro­gramme, mais qui sait ?

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