Refonte de votre blog WordPress : dix étapes pour la mener à bien

Vous avez décidé la refonte de votre blog. Ou vous y pensez. Mais une refonte n'est pas une opération anodine, elle ne s'improvise pas. Passons en revue les étapes essentielles à la réussite de ce projet.

Cet article prend 12 minutes à lire et comporte 2781 mots.

Décider de la refonte d’un site ou d’un blog n’est jamais une déci­sion ano­dine. Vous avez un lec­to­rat, et un réfé­ren­ce­ment natu­rel acquis au fil des mois et des années. Et bien sûr, vous ne vou­lez perdre ni l’un, ni l’autre.

Si vous avez déjà ten­té des modi­fi­ca­tions, même rela­ti­ve­ment légères (comme un chan­ge­ment d’ex­ten­sion), vous avez pu vous en rendre compte : ce n’est pas for­cé­ment aus­si simple que ça en a l’air.

Techniquement déjà : il faut véri­fier chaque page poten­tiel­le­ment impac­tée par la modi­fi­ca­tion, pro­cé­der éven­tuel­le­ment à des ajus­te­ments — et par­fois même (dans de rares cas) vous aurez à faire machine arrière.

Et psy­cho­lo­gi­que­ment aus­si : le lec­teur peut-être déso­rien­té, refu­ser l’é­vo­lu­tion, sur­tout en France où nous sommes tous plus ou moins râleurs (plu­tôt plus que moins, d’ailleurs), ques­tion de prin­cipe — il ne fau­drait pas délais­ser un sport national ?

Phases préliminaires

Alors une refonte, ce n’est pas une simple opé­ra­tion de main­te­nance que l’on va pro­gram­mer pour le len­de­main. Avant même de la lancer…

1 — Prenez le temps de la réflexion

Exactement comme vous feriez pour le lan­ce­ment d’un nou­veau site, d’un nou­veau pro­duit. Il y a des enjeux, la refonte a un prix et il faut cal­cu­ler ce coût avant tout.

Par coût, je ne pense pas uni­que­ment à l’as­pect finan­cier du pro­jet. Il va fal­loir éga­le­ment inves­tir des res­sources humaines. Même pour votre blog per­so, vous aurez a mini­ma à vous inves­tir per­son­nel­le­ment.

La refonte n’est pas une fin en soi, si vous la sou­hai­tez c’est pour obte­nir des résul­tats. Alors posez-vous les bonnes questions :

  1. Est-ce le bon moment pour lan­cer la refonte ?
  2. Pourquoi ai-je besoin de refondre ou de restruc­tu­rer mon blog ?  Qu’est-ce que j’at­tends de cette opération ?
  3. De quelles nou­velles fonc­tion­na­li­tés ai-je besoin pour atteindre mes objectifs ?
  4. Et quelles sont les fonc­tion­na­li­tés dont je n’ai plus besoin (inutiles ou contre-productives) ?
  5. Quels sont les points annexes que je peux chan­ger ou amé­lio­rer (autant pro­fi­ter de la refonte) ?

De la réponse à ces pre­mières ques­tions, vous pour­rez déjà tirer une ligne direc­trice. Si vous n’a­vez pas de réponse à plu­sieurs ques­tions, et sur­tout aux ques­tions 1 et 2, c’est que la refonte n’est cer­tai­ne­ment pas une prio­ri­té pour vous. Et tant que vous n’au­rez pas de réponse, inutile de vous lan­cer dans un tel projet.

Prenez une feuille, un sty­lo et notez tout ce qui vous passe par la tête [ en rap­port avec le pro­jet — si vous vous sou­ve­nez qu’il faut orga­ni­ser la fête d’an­ni­ver­saire de la petite der­nière, pre­nez une autre feuille, votre site n’a pas besoin de confet­tis et votre ado­rable pim­pre­nelle n’a pas à être réfé­ren­cée sur Google 😉 ]

Utilisez des post-it : un par idée pour pou­voir les clas­ser ensuite (impor­tant, secon­daire, à conser­ver, à revoir…). Vous pou­vez même uti­li­ser des post-it de cou­leurs dif­fé­rentes pour clas­ser par domaine (gra­phique, struc­tu­rel, fonc­tion­nel, etc.) ou en fonc­tion de la per­sonne qui a pro­po­sé la modification.

N’hésitez pas non plus à en par­ler autour de vous, et pas uni­que­ment au pre­mier cercle de per­sonnes qui gra­vite autour de ce pro­jet (votre moi­tié ou vos col­la­bo­ra­teurs ne vont pas être objec­tifs). Notez bien les remarques que l’on vous fait sur une feuille — que ces remarques vous paraissent per­ti­nentes ou non. Vous y revien­drez ultérieurement.

Quand j’ai déci­dé la refonte de mon blog, j’ai posé des ques­tions à des lec­teurs, à des amis, à des pro­fes­sion­nels dans mon entou­rage, concer­nant leur res­sen­ti par rap­port aux points que je sou­hai­tais modi­fier. Ce sont eux qui m’ont per­mis de vali­der le bien fon­dé de ma réflexion, et qui m’ont fait mettre le doigt sur des points aux­quels je n’a­vais pas même pensé.

Vous n’en êtes peut-être pas non plus à votre pre­mière refonte, et vous avez dans ce cas à l’es­prit les erreurs com­mises pré­cé­dem­ment : notez-les, afin d’é­vi­ter de les refaire (vous en ferez de toute façon, les mêmes ou d’autres).

Votre feuille est toute gri­bouillée ? Plus rien à rajou­ter, a prio­ri ? Alors uti­li­sez-la et…

2 — Rédigez un cahier des charges

Il peut être très suc­cinct, tenir en trois lignes ou en trois pages en fonc­tion de votre pro­jet de refonte : simple refonte visuelle, refonte struc­tu­relle (avec chan­ge­ment dans la struc­ture des per­ma­liens par exemple) ou refonte totale (visuelle, fonc­tion­nelle, struc­tu­relle…), et en fonc­tion de chaque élé­ment identifié.

Si vous gar­dez le même thème par exemple, une ligne suf­fi­ra pour en faire état. Et si vous repen­sez la struc­ture com­plète (rubriques, hié­rar­chie des pages…) il va fal­loir décrire la nou­velle struc­ture en détail, indi­quer les cor­res­pon­dances et les dif­fé­rences avec la struc­ture actuelle.

Pensez aus­si aux impli­ca­tions qu’au­ront ces modi­fi­ca­tions sur votre réfé­ren­ce­ment : il est indis­pen­sable de créer un ins­tan­ta­né du site avant refonte (avec le fichier sitemap.xml par exemple) pour pou­voir créer les redi­rec­tions qui vous per­met­tront de conser­ver votre référencement.

Allez au-delà du péri­mètre ini­tial : il serait dom­mage de ne pas pro­fi­ter de la refonte pour revoir votre stra­té­gie SEO par exemple, même si elle ne fai­sait pas par­tie des points aux­quels vous aviez pen­sé ini­tia­le­ment, de ne pas prendre en compte la qua­li­té de l’hé­ber­ge­ment alors que c’est un point essen­tiel tant pour amé­lio­rer le réfé­ren­ce­ment que pour réduire le taux de rebond.

Trois points à consi­dé­rer, même s’il ne s’a­git pas des points que vous consi­dé­rez comme essen­tiels, ou que vous n’a­viez pas pré­vus d’in­clure dans la refonte :

  • pas­ser votre blog en https
  • avoir un desi­gn adap­ta­tif, ou mieux, pen­sé pour les ter­mi­naux  mobiles (mobile first)
  • opti­mi­ser la taille et le poids de vos images

Ces trois points sont essen­tiels pour votre réfé­ren­ce­ment, alors, si votre blog n’est pas aux normes actuelles, pro­fi­tez de la refonte pour les mettre en place.

Après un pre­mier jet, lais­sez votre cahier des charges de côté quelques jours, puis revenez‑y. Vous allez le peau­fi­ner, y appor­ter des modi­fi­ca­tions, détailler cer­tains points, peut-être en sup­pri­mer d’autres. Gardez-en quand même une trace, pour y reve­nir dans un troi­sième temps, avant de vali­der la ver­sion défi­ni­tive du cahier des charges.

À moins que vous n’ayez déjà cra­qué pour un thème bien par­ti­cu­lier ou pour une exten­sion spé­ci­fique, ce n’est pas le moment de poser ces choix. Ils font par­tie des tâches que vous avez à lis­ter, en défi­nis­sant de manière plus ou moins exhaus­tive les points essen­tiels (exemple : thème adap­ta­tif, ou ‘mobile first’, avec — ou sans — méga-menu, pré-opti­mi­sé, ‘AMP rea­dy’ ou pas, livré avec des exten­sions par­ti­cu­lières, etc.). N’oubliez pas : on est sur un cahier des charges, pas sur un sto­ry­board.

Laissez à nou­veau pas­ser quelques jours (j’ai bien dit quelques jours, pas quelques heures — la refonte n’a pas lieu d’être lan­cée dans l’ur­gence). Reprenez vos notes ini­tiales, revoyez chaque copie du cahier des charges en incluant les points sup­pri­més en cours de route, pour éla­bo­rer la ver­sion finale.

À par­tir de cette étape, il vous fau­dra éga­le­ment déci­der de faire appel ou pas à un (des) professionnels(s) pour tout ou par­tie de ce pro­jet. La déci­sion peut-être prise plus tard, même après que vous ayez com­men­cé la refonte en elle-même.

Cahier des charges vali­dé ? Alors on passe à…

Pour cer­taines des étapes qui suivent, vous trou­ve­rez des res­sources inté­res­santes sur ce blog ; je les cite à la fin de chaque étape.

3 — L’état des lieux

Récupérez toutes les don­nées pos­sibles pour la ver­sion actuelle de votre blog (les sta­tis­tiques détaillées feront l’affaire) :

  • le nombre de visi­teur par jour, semaine, mois, année
  • les pages les plus consultées
  • le taux de rebond (même si cette don­née est à ana­ly­ser avec pré­cau­tion — elle n’a pas la même valeur sur un site mar­chand et sur un blog, un inter­naute qui a lu un article dans son inté­gra­li­té doit-il être compté…)
  • les clics sur vos liens internes (mots clés, barre laté­rale, liens dans l’ar­ticle, etc.)

Vous pour­rez ain­si com­pa­rer avec les don­nées que vous récol­te­rez ulté­rieu­re­ment, après refonte.

Effectuez une sau­ve­garde com­plète de votre blog et récu­pé­rez un plan com­plet du site (incluant toutes les pages, celles des fichiers médias incluses, si vous en faites usage). Vous en aurez besoin pour éta­blir une cor­res­pon­dance exacte au niveau des liens entrants, depuis les moteurs de recherche et depuis les sites qui vous référencent.

Enfin, tes­tez la rapi­di­té de votre blog avec Pingdom par exemple. C’est un fac­teur impor­tant, sur­tout pour la navi­ga­tion depuis un ter­mi­nal mobile.

À lire sur le blog

Héberger son site WordPress sur un VPS OVH

La refonte du blog

4 — Choisissez les outils de la refonte

Avant de lan­cer les grands chan­tiers, c’est le moment de faire des choix concrets, pour l’hé­ber­ge­ment, pour le moteur de blog éven­tuel­le­ment (mais vous avez choi­si WordPress ), pour le thème, pour les exten­sions — en fait pour chaque point lis­té sur votre cahier des charges.

Si WordPress fait par­tie des nou­veau­tés pour vous (vous pou­vez très bien avoir un blog sous Medium, Ghost, Blogger, Tumblr, Movable Type, TypePad ou SquareSpace par exemple), il existe des outils pour migrer vos don­nées. Et si par hasard vous avez déci­dé de quit­ter le monde mer­veilleux (même s’il n’est pas par­fait) de WordPress, sachez que c’est incon­ce­vable que c’est impos­sible pos­sible aus­si, chaque pla­te­forme pro­po­sant ses propres outils d’im­port / export. Mais je ne pour­rais pas vous conseiller… et toc ! 😛

En apar­té, si vous avez déci­dé d’un choix de pla­te­forme autre, et si la pro­prié­té de vos articles vous importe, lisez atten­ti­ve­ment les condi­tions géné­rales avant de vous enga­ger : cer­taines pla­te­formes s’ap­pro­prient votre conte­nu, une fois migré, il leur appar­tient et ils peuvent en faire (plus ou moins) ce qu’ils veulent, donc par exemple le réuti­li­ser sans même avoir à vous consulter.

La pre­mière place de mar­ché pour la recherche de thèmes et d’ex­ten­sions, c’est bien évi­dem­ment le site wordpress.org avec plus de 5 000 thèmes (dont le thème par défaut en 2017, Twenty Seventeen) et plus de 50 000 exten­sions (même si toutes ne sont pas com­pa­tibles avec la der­nière ver­sion de WordPress). 100% gra­tuit, des ver­sions light de thèmes com­mer­ciaux qui per­mettent de tes­ter avant d’a­che­ter — et d’é­vi­ter ain­si les mau­vaises sur­prises. Vous serez tou­jours à même d’a­che­ter la ver­sion pre­mium une fois le thème testé.

La deuxième place de mar­ché sur laquelle on trouve des thèmes et des exten­sions de bonne fac­ture, c’est Envato et ses sites dédiés Themeforest et CodeCanyon. Mais atten­tion ! La qua­li­té y est très variable, on trouve de tout, de l’ex­cellent au très mau­vais pour ne pas dire médiocre. Les notes uti­li­sa­teurs, le nombre de ventes et les com­men­taires vous per­met­tront de vous faire une idée.

Pour les thèmes, pre­nez en compte la date de der­nière mise à jour — si plus d’un an s’est écou­lé depuis, il est pro­bable que le thème ne soit plus main­te­nu. De même pour les exten­sions, une exten­sion non com­pa­tible avec l’une des der­nières ver­sions de WordPress peut avoir été aban­don­née par son auteur. Vous ris­quez de ren­con­trer des pro­blèmes de com­pa­ti­bi­li­té à plus ou moins long terme.

Si vous devez tou­cher au code du thème (au-delà de la feuille de style), vous avez le choix entre un édi­teur avan­cé — atom est très pro­met­teur, de même que bra­ckets. Utiliser l’é­di­teur inté­gré à l’ad­mi­nis­tra­tion est for­te­ment décon­seillé.

À lire sur le blog

Archive des thèmes
Archive des exten­sions
Des exten­sions pour faci­li­ter l’ad­mi­nis­tra­tion de WordPress
Centralisez vos bouts de code avec « Code Snippets »
Allégez votre blog avec « Plugin Organizer »

5 — La refonte elle-même

Inutile de vous rap­pe­ler qu’il ne faut pas effec­tuer les modi­fi­ca­tions sur un site en pro­duc­tion, sur­tout si elles sont rela­ti­ve­ment lourdes… mais je prends quand même sur moi de vous le rappeler.

Quand on parle de site en pro­duc­tion, on parle du site prin­ci­pal que visitent les inter­nautes. Dans notre cas, du blog dis­po­nible à l’URL habi­tuel­le­ment utilisée.

Deux solu­tions s’offrent à vous :

  • Un site de test en ligne — c’est plus ou moins ce que pro­posent Siteground avec l’op­tion One-click WordPress Staging dis­po­nible pour l’offre GoGeek et WP Serveur sur toutes leurs offres. Sur ces trois pla­te­formes, c’est un clo­nage de votre site qui vous est pro­po­sé, et vous avez la pos­si­bi­li­té de pas­ser le site ain­si clo­né en pro­duc­tion d’un simple clic.
    Plesk pro­pose lui aus­si de copier le site à des fins de clo­nage, si vous héber­gez votre blog sur un VPS, mais je n’ai pas uti­li­sé cette option (j’au­rais dû), je ne peux donc pas vous dire à quel point elle est simple ou pas à uti­li­ser.
    Si vous êtes sur une pla­te­forme qui ne pro­pose pas ce ser­vice, vous pou­vez par exemple créer un sous-domaine dédié à la refonte et pas­ser l’en­semble en pro­duc­tion une fois la refonte terminée.
  • Un clone ins­tal­lé sur votre ordi­na­teur (avec Local by FlyWheel par exemple). Vous aurez par contre à trans­fé­rer vos fichiers par FTP avec un logi­ciel tel que Filezilla, et votre base de don­née via PHPMyAdmin ou Adminer une fois la refonte terminée.

Au fur et à mesure de l’a­van­ce­ment de votre pro­jet, com­men­tez chaque point lors du démar­rage, en cours d’exé­cu­tion et en fin d’exé­cu­tion. Si un point vous pose pro­blème, notez-le et véri­fiez bien en fin de refonte qu’il n’y a plus de problème.

6 — Vérifiez, vérifiez, vérifiez encore

Une fois la refonte ter­mi­née, repre­nez la liste des actions à mener, la liste des actions menées, véri­fiez que rien ne vous a échap­pé (il y aura for­cé­ment quelque chose qui va vous échap­per, au final, mais vous aurez limi­té la casse en cas de dys­fonc­tion­ne­ment, en véri­fiant tout point par point).

7 — Effectuez une dernière sauvegarde

On n’est jamais assez pru­dent : mieux vaut avoir une sau­ve­garde de sécu­ri­té dont on ne se ser­vi­ra pas que de ne pas en avoir et d’en avoir besoin. C’est le prin­cipe des assu­rances : vous ne vous assu­rez pas parce que vous êtes cer­tains d’a­voir un acci­dent, la pro­ba­bi­li­té que vous en ayez un est d’ailleurs faible, mais si vous avez un acci­dent et que vous n’êtes pas assu­ré, c’est la catas­trophe en plus de la catastrophe.

Juste avant de pas­ser votre nou­veau blog en pro­duc­tion, une sau­ve­garde com­plète s’im­pose (fichiers et base de don­nées) au cas où vous auriez un pro­blème — un plan­tage du ser­veur par exemple, tota­le­ment indé­pen­dant de votre volon­té. Ou au cas où la nou­velle ver­sion du site ne satis­fe­rait pas à vos exi­gences une fois mise en service.

À lire sur le blog :

Pourquoi vous devez avoir une sau­ve­garde de votre blog

8 — Passez votre clone en production

Il faut se lan­cer, et c’est le moment cru­cial. En fonc­tion de votre héber­ge­ment, vous allez uti­li­ser le FTP et un ges­tion­naire de base de don­nées (PHPMyAdmin est le plus répan­du), ou cli­quer su le bou­ton de mise en ligne du clone. Et voi­là, votre blog en ver­sion V(n+1) est enfin en ligne !

Après la mise en ligne

9 — Vérifiez, encore, en détail

C’est le moment de tout pas­ser en revue. Prenez votre check-list finale, vali­dez chaque point.

Parcourez votre blog dans tous les sens. Passez en revue chaque page, chaque article pour être cer­tain de ne rien avoir lais­sé passer.

10 — Comparez les performances avant / après

Si vous avez sui­vi le conseil numé­ro 3, vous avez les sta­tis­tiques et les per­for­mances de votre blog avant refonte.

Avez-vous gagné en termes de temps pas­sé sur chaque page, de nou­veaux visi­teurs, de fidé­li­sa­tion de votre lec­to­rat, de taux de rebond, de taux de conver­sion si vous pro­po­sez un ser­vice ou un produit ?

Avez-vous gagné quelques (milli)secondes au char­ge­ment des pages ?

Si oui, vous avez atteint votre but. Sinon, il vous reste à iden­ti­fier les éven­tuels obs­tacles et à cor­ri­ger la copie, rien n’est figé.

Un exemple ? Lors de la refonte de ce blog, j’ai uti­li­sé la fonc­tion par défaut incluse dans le thème pour les articles liés ; le taux de rebond ayant aug­men­té de manière signi­fi­ca­tive, je suis reve­nu à mon exten­sion favo­rite (que j’a­vais sim­ple­ment désac­ti­vée) : Contextual Related Posts, et j’ai rem­pla­cé la fonc­tion livrée avec le thème pour récu­pé­rer les articles liés par un appel à l’API de Contextual Related Posts. Le taux de rebond est rapi­de­ment redes­cen­du, j’a­vais donc visé juste.

Pour la prochaine refonte

Pensez à gar­der les notes prises lors de la refonte, et à les mettre au propre si néces­saire : elles vous ser­vi­ront pour la pro­chaine refonte, même si elle n’est pas pré­vue dans l’im­mé­diat (en principe).

Et pour­quoi ne pas uti­li­ser ces notes pour un article, même si la thé­ma­tique de votre blog ne concerne pas WordPress ? Votre expé­rience peut inté­res­ser d’autres blo­gueurs, et leur être utile.

Vous avez mené à terme un pro­jet impor­tant, les leçons apprises vous ser­vi­ront, peut-être même dans d’autres domaines (réno­ver une mai­son n’est pas si éloi­gné que ça de la refonte d’un blog, du moins dans l’esprit).

Avez-vous déjà par­ti­ci­pé à la refonte d’un site web, que ce soit le vôtre ou non ?

Certains liens de cet article sont des liens affi­liés, c’est à dire que si par exemple vous ache­tez un thème ou une exten­sion, ou si vous pre­nez un héber­ge­ment en les sui­vant, je tou­che­rai éven­tuel­le­ment une petite com­mis­sion, mais vous, vous ne paye­rez pas un cen­time de plus.

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